Publié dans Société

Université d’Ankatso - Création d’un centre de secours pour les pompiers 

Publié le mardi, 19 mars 2024

Coopération productive et structurante. Natasha Van Rijn, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) à Madagascar, a souligné l'importance de cette initiative pour la sécurité, le bien-être, et également au profit de la population d’Antananarivo. L’inauguration du nouveau centre de secours des sapeurs-pompiers s’est déroulée hier à l'université d'Antananarivo. « Ce projet, réalisé grâce au soutien du PNUD, vise à améliorer la qualité des services de secours dans la Région d'Analamanga, en particulier à Antananarivo », selon elle. « Il s'agit de transformer un bâtiment existant en un centre de secours moderne et mieux équipé pour répondre efficacement aux besoins des sapeurs-pompiers dans leur mission de protection des citoyens ». 

Il est à noter que l'établissement d'un centre de secours des sapeurs-pompiers sur un campus universitaire est une étape majeure dans l'histoire de la sécurité et de la protection du patrimoine universitaire. Ankatso s'étend sur une surface pédagogique de 52 hectares et accueille une population de 45.000 personnes.

Le commandant Ralaivaonoro, chef de corps des sapeurs-pompiers de la ville d’Antananarivo, a mis en avant le rôle de son équipe dans la lutte contre les incendies, les secours d'urgence, le sauvetage, la gestion des risques et catastrophes, ainsi que l'assainissement de la ville. Avec 383 soldats du feu, dont 22 femmes et cinq casernes opérationnelles, les sapeurs-pompiers sont prêts à intervenir rapidement et efficacement dans le cadre de leur travail. 

Un service d'urgence et de sécurité dans chaque Arrondissement

La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), confrontée à une croissance démographique rapide, cherche des solutions pour répondre aux besoins de ses habitants. Cela a conduit à la création des abris d'urgence et à la mise en place d’un centre de sapeurs-pompiers dans chaque Arrondissement, avec le soutien des Nations unies et d'autres partenaires. Dans son discours, le président de la délégation spéciale d'Antananarivo, Richard Ramanambitana a exprimé sa gratitude envers les Nations unies pour leur contribution à ce projet d'envergure. Ledit projet est particulièrement opté pour l'université d'Antananarivo en raison de sa proximité avec les étudiants et de son emplacement dans le 2ème Arrondissement. Il a souligné « l'importance de préserver ces infrastructures pour les générations futures et a affirmé l'engagement de la CUA à travailler avec ses partenaires ». Natasha Van Rijn, de son côté, a également souligné l'importance de la collaboration entre le PNUD, la CUA, l'université et les sapeurs-pompiers pour garantir l'efficacité et la durabilité de ce projet. Elle a insisté sur l'engagement du PNUD à être à l'écoute et à travailler avec toutes les parties prenantes pour contribuer au développement durable. Enfin, le Professeur Mamy Ravelomanana, président de l'université d'Antananarivo, s'est félicité de l'emplacement de ce  nouveau projet, proche des étudiants de la communauté universitaire. Il a exprimé la volonté de l'université de soutenir cette initiative et de collaborer avec les sapeurs-pompiers afin d’assurer la sécurité de tous.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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